De la complexité du partage

 C'était la grande époque des blogs IEF. On a tellement écrit et compilé, on était folles on était fous, en plein dans le mythe, le pitre et l'exploration de nos différences. T'avait les ultralibertaires les formatés et formatées les déformatés et déformatées les balances dans la brise...

J'ai été coupée de ce qui faisait mon monde pendant tellement longtemps ! Nos élans, notre fougue commune, nos prises de becs qui n'avaient pour but que de comprendre en communauté ce qu'est l'intérêt supérieur de l'enfant dans sa situation propre... 

Et puis la guillotine qui tombe. Enfin presque. Pas trop. Si en fait. Un espoir. On finit garroté, menace, étouffé, remembré à l'arrache. 

J'ai été loin du ramdam, loin du barouf et de la barricade. À mille lieux sous les mers de messages qu'on s'envoyait des nuits blanches durant quand on est monte au créneau contre une circulaire inepte il y a fort longtemps. 

Sporadiquement, sur Facebook j'ai publié des articles labellisés IEF, mais vu depuis mon banc dans le jardin aujourd'hui, ce partage là ne m'a pas apporté la satisfaction du partage d'ici. Trop d'immédiat, trop de belles choses qui s'estompent bien trop vite. 

Pourtant, et puis, pour toucher du lecteur, le réseau mainstream, c'est vendu comme incontournable. 

C'est quoi, pour moi, blogger ?


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