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Affichage des articles du septembre, 2017

31 jours

Mois marathon. J'ai juste un put**n de trac qui me refile le vertige et la nausée, et aussi des boutons sur les avant-bras. - enregistrer mon entreprise - signer l'acte authentique de propriété - quitter notre maison (avec toutes les formalités paperassières qui vont avec EDF, eau, Orange, ramonage, et la réfection de toutes les peintures) - installer nos yourte-fourgon-poulailler-bergerie-abris-chenil - se désencombrer de tout ce qui peut finir à la déchetterie, réutiliser tout ce qu'on peut réutiliser - enseigner 6 matinées par semaine - déménager les vivaces du jardin - déplacer deux cordes de bois - installer les cuves de récupération d'eau, celles de stockage d'eau du réseau, aller faire une provision d'eau de source, installer le système de phyto-épuration, les différents barils de filtration - cuire les conserves de compote de pomme - travailler et terminer les ouvrages en cours, et accessoirement, les vendre. Bon, une fois la liste posée,

Fin de la semaine

Le gros avantage du curriculum, c'est la large possibilité de s'en détacher pour suivre les aventures du mioche qu'il concerne. Hier, pas de flûte, pas de dessin, pas de lecture offerte ni même môman à ses côtés, la mioche étant en vadrouille, c'est dans le café associatif où travaille sa marraine qu'elle a fait sa leçon du jour. Décor chaleureux, chocolat chaud, amis adultes, jardin avec bac à sable... Ça n"a pas été la pire matinée qu'elle ai connu... Elle est partie avec son beau cahier du jour, un crayon gris et une gomme. Il n'en faut pas beaucoup plus en première année. Dans son cahier du jour, une double page, la moitié pour y dessiner ce qu'elle veut, et des modèles pour s'exercer encore et encore à écrire les lettres les plus difficiles qu'elle a pu rencontrer cette semaine dans son manuel de vocabulaire. C'est assez "Charlotte-massonnien" comme approche quand j'y songe. L'enfant étudie là où il se trouve,

Instantanés de l'après-midi

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Le rythme s'accélère, le travail s'est condensé sur une grosse heure en fin de matinée, et il reste encore la leçon secondaire (lecture, vocabulaire et copie), que Tara étudiera après le souper.   Le soleil est revenu, la lumière est maintenant automnale, éclatante, limpide.  Les grands arbres nous offrent leurs fruits, et si je ne me lance pas encore dans la cuisine de glands, nous profitons de noix maraudées sur des branches récemment coupées (juste avant la récolte, l'humain qui a fait ça a oublié de se servir de son cerveau). 

Douce rentrée

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Premier jour de l'année scolaire chez nous. Bien fatiguées par un week end d'animation en reconstitution historique pour les journées du patrimoine, nous prenons tout notre temps. Après une grasse matinée, un petit déjeuner copieux de galettes de sarrasin au sirop d'érable, un long moment de détente, j'ai présenté nos supports quotidiens à Tara, ses cahiers et ses carnets, son livre de lecture courante, son fichier de calcul et son manuel de vocabulaire. Puis Tara a pratiqué sa flûte irlandaise (note sol, apprendre à décontracter ses bras, sentir les trous de la pulpe de ses doigts, obtenir un souffle long régulier, cinq minutes bien suffisantes pour débuter). J'ai trouvé approprié de lire le premier texte de la Bible en 365 histoires (Génèse 1) puisque ce week end nous avons mis en scène une évocation de baptême paléo-chrétien dans le contexte de notre période de reconstitution, la fin du Ve siècle. J'ai la chance d'avoir une enfant dont le cerveau n'

On rentre de vacances.

Ah mais bordel c'est quoi cet amoncellement de brouillons dont je me rappelle à peu près la genèse d'un tiers, à peine l'élan initiateur de l'autre tiers, et dont plus de la moitié chancellent sur le rebord de la corbeille électronique en criaillant "non pas moi, vire le-lui !"... Soooooo. Ahem, toussa. On y va. Encore une fois, en ce beau mois de septembre (météo au choix, vaste catalogue), il y a eu des évènements de non-rentrée dans le milieu de l'instruction en famille, encore une fois je me suis demandée à quoi ça pouvait bien servir. À quoi ça sert vraiment, en vrai, idéologiquement parlant, en dehors du fait que voir des gens, c'est normal et c'est chouette. Ado, on montrait nos fesses à la fenêtre des cars sur le trajet retour des compétitions sportives. Proclamer un évènement de non-rentrée, pour moi, c'est du même acabit. On se rencontre pour se voir, pourquoi servir un prétexte aussi... nul ? Surtout que les petits sco, et les