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Affichage des articles du août, 2015

Brumeux et humide

Pense-bêtes : Faire brouter les chardons du pré par les chèvres cet après-midi. Négocier avec les poules pour qu'elles pondent un peu plus, j'ai envie d'une énorme omelette aux pommes de terre et aux oignons. Brosser Igor avant de la peser sinon c'est de la triche. Peser aussi Jojo, le chat et la mioche. Déménager la grosse araignée de l'atelier dans la cabane à bois. Pendant l'éclaircie, le rayon de soleil dont nous aurons la chance de bénéficier aujourd'hui, étriller les ânes.

Graphie

Cursive, script, capitale, cursive, script, capitale, cursive... et le débat est un cercle vicieux. En réalité, de débat il n'y a plus dans la maison. La mioche doit avant tout être capable de déchiffrer mes propres pattes de mouches scripto-cursives, parce que c'est quand même mon écriture qu'elle a sous le nez quand elle tient la liste des courses, ou tiendra les petites notes lui disant de ne pas oublier son sac, le rdv chez les copains, "je reviens dans 5 minutes, va attendre chez la voisine", etc... Et puis, je n'écris pas si mal que ça...

Année scolaire 2015-2016

Comme je l'ai dit, si je met une programmation en place, des routines, des projets, ce ne sera pas avant l'automne. Il n'en reste pas moins que ça cogite grave là-haut. Que va faire la mioche de septembre à juin ? De la danse classique. Déjà. Pour le corps, le collectif, et l'expression artistique. Un autre projet collectif à l'état embryonnaire qui se mijote gentiment dans la sphère IEF bretonne, pour la culture, le collectif, et la linguistique. Pour une 5 ans, ça occupe déjà quelques heures dans la semaine. Ça, et le bain de livres quotidien, les futures poules, le jardin, la nature, les sorties en reconstitution... Ça "suffirait" largement. Sauf que... Qu'est ce que j'ai envie de faire avec la mioche pendant cette année ? Ne pas lâcher le projet théâtre et marionnettes, ni le projet CPN. Explorer la Préhistoire et l'Antiquité. Arriver où nous en sommes en histoire vivante, au Ve siècle. Aller à Londres, en Écosse, en Allemagne

Notre rentrée je la vois...

... dans longtemps. Pas avant l'automne et ses brumes matinales. Quand la réouverture de la chasse approchera, que les mardi, jeudi, samedi et dimanche, la Forêt sera déclarée zone de guerre inter-espèces, alors ce sera le bon moment.

Zoniversaire

Outch comme qui dirait, on le sent passer. Petit réveil du vilain zoster (ha, enfin un nom de virus qui swing, zoster, gangster, munster), une semaine et demi perdue dans les méandres douloureux de vésicules inesthétiques et batailles de nerfs chatouilleux, and I'm back. Genre ce n'est pas du tout une maladie qui ne s'en prend généralement qu'aux vieux, et que donc, nous dirons que c'était juste pour que je n'oublie pas que j'ai maturé d'une pige. Et ouais, 29 balais, ça a comme quelque chose de classieux, de digne, d'encore un peu foufou de jeunesse, et je suis bien moins con que je n'ai pu l'être, j'ai même appris à bien aimer les gens.

Une histoire de petits carnets

J'adore la papèterie. Surtout les carnets. (Qui n'aime pas les carnets ?) En réalité, nous adorons les carnets. Il en traine un peu partout dans la maison, des vieux, des neufs, des récup', des beaux, des tout chemo. J'y écris nombre de choses dont je ne veux pas m'encombrer la mémoire (bien que je les retienne tout de même), la liste de mes laines préférées, un calcul de métrage un peu complexe, les temps de travail à l'atelier, une liste de plantes pour le potager, un nième budget peinture pour la maison, ... Et la mioche y trace nombre de lettres, de mots dictés, de mots recopiés, et parsème nos carnets de petits dessins. Nos carnets sont collectifs, nos notes s'y imbriquant au fil des pages, travaux individuels sur un support commun.