Xpérience intérieure
On est samedi matin, j'ai dormi loin de mes hulottes mes sangliers, mes arbres, mon vent d'ouest, mes chats, mes chiennes. Ce matin, mon coq ne m'a pas réveillée en s'enrouant sur la joie d'avoir survécu à la nuit, perché dans son saule. J'ai eu du silence placo-plâtré. J'ai eu de la VMC en allant pisser, la machine à laver du voisin.
Aucun différentiel de température pour vous annoncer le petit matin, aucune brise, aucun courant d'air pour ouvrir mes paupières.
Et je ne vous parle pas du manque d'odeur. TERRIBLE. Mon nez réclame la fraicheur et le piquant de l'humus d'hiver, le mycologique fumet des boiseries en plein air (entendre par là le tas de palettes dehors), le ballet moléculaire des écorces détrempées.
12 heures sans boue... J'entends mes chaussures hurler de détresse.
Où était la Lune dans la lucarne ?
Qu'on me rende le froufrou des feuilles mortes !
Aucun différentiel de température pour vous annoncer le petit matin, aucune brise, aucun courant d'air pour ouvrir mes paupières.
Et je ne vous parle pas du manque d'odeur. TERRIBLE. Mon nez réclame la fraicheur et le piquant de l'humus d'hiver, le mycologique fumet des boiseries en plein air (entendre par là le tas de palettes dehors), le ballet moléculaire des écorces détrempées.
12 heures sans boue... J'entends mes chaussures hurler de détresse.
Où était la Lune dans la lucarne ?
Qu'on me rende le froufrou des feuilles mortes !
8 novembre 2017, le charme du marronnasse |
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