Le fortin du bon sens

Il est des gens dont il faut reconnaitre la présence d'esprit et la régulière justesse du propos. C'est comme ça, il y a des gens, quand ils l'ouvrent, il faut tendre l'oreille, et ne pas négliger leurs alarmes et leurs questions. Et ça demande de la fermer de temps à autre, histoire de préserver le rapport signal/bruit.

En instruction en famille (IEF), ça permet notamment de trouver par soi-même et par avance des outils et des solutions pour répondre à des problématiques qui pourront se présenter au moment où on est le moins apte à réfléchir /où on a le moins de temps pour agir. Dans le positif (une période sensible de l'enfant là maintenant tout de suite demain c'est trop tard) comme dans le négatif (face à un inspecteur de l'éducation nationale retors et pointilleux).

Des gens comme ça, qui ne se réclament d'aucune obédience alternative, mais qui abattent un travail colossal dans l'application pratique et expérimentale, c'est précieux. On ne les voit pas hurler à la bienveillance ou à la liberté due. On ne les lit pas pourfendre le Faux Juste et le Mauvais Milieu. Bah non, ils sont juste là, au beau milieu de la place, à nous faire profiter de ce qui se trame sous leur scalp.

Quand je doute, quand je m'égare un tantinet sur une route fumeuse, c'est leur bon sens, et leurs deux pieds sur terre qui me conforte dans mes choix ou me font percuter la connerie. Ça marche en IEF, dans les relations sociales et professionnelles, dans la résilience de mon foyer, de mon hameau, au jardin potager, en alimentaire mon cher Watson, ...

Sur les remparts du fortin du bon sens, ils sont des veilleurs. L'avantage avec ces veilleurs, c'est que ça peut être soi aussi. Il suffit d'un peu de bon sens...



Au prochain épisode du fortin du bon sens, les satellites. Ou les OVNI, on verra.


Commentaires

  1. J'aime lire votre blog car il est justement rempli de bon sens.
    Quand mon aîné est né, il y a trente ans, ma mère ma donné un de ses rares conseils soigneusement suivi : quand tu ne sais pas, sers toi de ton bon sens .
    Le pire c'est qu'elle ne se souvenait pas l'avoir donné.

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